Ciné Fuzz vous propose de revenir sur l’année 2009 ave un classement des 10 meilleurs films de l’année pour chacun des chroniqueurs du site.
TOP 10 2009 Philippe Bunel.
AVATAR de James Cameron.
Un choc visuel, alliant fantaisie et science fiction. Cameron offre ce que seule l’animation avait réussie auparavant, la profondeur de la 3D en plus.
PONYO SUR LA FALAISE de Hayao Miyazaki.
L’apogée de l’animation 2D dans une histoire touchante qui nous rend juste, heureux.
THE WRESTLER de Darren Aronofsky.
Viscéral, percutant, émouvant… ce film vous prendra aux tripes et vous broiera votre cœur. Le meilleur du réalisateur.
GRAN TORINO de Clint Eastwood.
Le cowboy solitaire et conservateur dans un monde en mutation. Eastwood nous offre un moment de nostalgie rare. On t’aime Clint !
BRONSON de Nicolas Winding Refn.
Quand le visuel s’adapte parfaitement à un sujet hors norme, ca donne une folie créative et déjantée.
THIRST de Park Chan-wook.
Un peu de sang frais dans le mythe du vampire, une « tuerie » de plus pour le meilleur réalisateur de Corée.
DISTRICT 9 de Neill Blomkamp.
De quoi donner le braquemard a tout geek, l’association humain/extraterrestre est parfaite et le scénario très bien contextualisé.
SWORD OF THE STRANGER de Masahiro Ando.
Une animation magistrale sublimée par des combats saisissants de réalisme. Un film d’action immanquable.
INGLORIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino
Cool, osé et bien pensé. Tarantino s’amuse et nous fait passer un bon moment.
UN PROPHETE de Jacques Audiard
Un film français peu original mais qui jouie d’une authenticité rare dans notre cinéma. A encourager.
TOP 10 2009 Raphaël Malasoma.
STAR TREK de J.J. Abrams
Enfin un film de la franchise accessible à tous. Un dépoussiérage comme on en a rarement vu! Bon scénar, bon casting, bonne réal.
DISTRICT 9 de Neill Blomkamp
Une petite bombe qui a surpris tout le monde. On n’en sort pas indemne (tout comme le perso principal).
BRONSON de Nicolas Winding Refn
On n’avait pas vu la violence filmée de cette façon depuis Orange Mécanique. Un brillant hommage à Stanley Kubrick.
INGLORIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino
Personne n’a abordé la seconde guerre mondiale sous cette angle depuis…The Inglorious Bastards, en France Pour une poignée de salopards (Enzo G. Castellari, 1979), film que presque personne n’avait vu avant la sortie de celui de Tarantino.
OSS 117 : RIO NE REPOND PLUS de Michel Hazanavicius
Il est rare que des suites soient aussi réussies que le premier épisode. Alors quand ça arrive on est content. Un troisième ne serait pas forcement de trop.
MILLENIUM : LE FILM de Niels Arden Oplev
Les adaptations de romans à succès ne sont pas monnaie courante mais celle-ci fait brillamment exception. Même quand on sait que les scènes de viols nous métrons mal à l‘aise. Mais bon, on aime ça.
L’IMAGINARIUM DE DOCTEUR PARNASSUS de Terry Giliam
Tout simplement pour l’univers de Terry Gilliam et le regretté Heath Ledger.
WATCHMEN de Zack Snyder
C’est toujours un immense plaisir de voir en action les super-héros des comics que l’on aime. Même si tout le monde aurait préféré un autre réal à la barre de cette adaptation.
FISH TANK de Andrea Arnold
Je suis tout simplement tombé amoureux de Katie Jarvis.
BIENVENUE A ZOMBIEAND de Ruben Fleischer
J’avais pas rit autant depuis… le second OSS 117. Ce film fait forcement partie du classement si l’on aime rire des zombies.
TOP 10 2009 Fabien Mauro.
AVATAR de James Cameron.
James Cameron inaugure véritablement le cinéma du XXIème siècle avec ce chef d’œuvre. Au delà de la 3D et de l’Imax, AVATAR est un récit d’initiation que n’aurait pas renié Joseph Campbell. Premier film de SF animiste, AVATAR est un bijou de richesse scénaristique et philosophique. Quelques lignes sont insuffisantes pour parler de ce film. Mais ce n’est pas un film, c’est la révolution cinématographique de nôtre génération et nous devons la vivre à fond. Si vous n’aimez AVATAR, alors le cinéma n’est pas fait pour vous…
DISTRICT 9 de Neill Blomkamp.
Si AVATAR s’adresse à notre cœur, DISTRICT 9 titille nos poings. Les montagnes célestes de Cameron contre la terre rugueuse de Neill Blomkamp. Un film de SF sur le droit à la différence et un portrait plus que pertinent sur nos relations avec les êtres d’ailleurs. Un futur qui dérange, car il est parfaitement plausible. C’est ça la force de DISTRICT 9. C’est enfin un grand film d’action avec un final jouissif qui donnera envie de prendre les armes et de mener la rébellion contre la connerie humaine. Merci Neill Blomkamp.
THE WRESTLER de Darren Aronofsky
Une scène toute simple : Un catcheur quinqua usé joue à la NES avec un gamin qui parle des jeux vidéo d’aujourd’hui. Une scène simple certes mais qui résume parfaitement ce qui est le meilleur film de Darren Aronofsky. D’un côté le portrait d’un homme qui a vu la vie passer en ratant les choses fondamentales : la famille et l’amour. De l’autre, un film mythologique où le catcheur devient une figure guerrière, un gladiateur sublimé par sa vraie famille : son public. Un film important sur les choix de l’existence et la difficulté de trouver sa place en ce monde. Un film qui laisse envieux par son simple scénario, son plan de fin indescriptible et ce vieil enfoiré de Mickey Rourke, parfait.
PONYO SUR LA FALAISE de Hayao Miyazaki
Cela fait longtemps que votre serviteur souhaitait voir le réalisateur de PRINCESSE MONONOKE s’attaquer aux mythes marins. C’est fait avec PONYO, un superbe conte pour petits et grands, preuve que le cinéma d’animation japonais écrase avec K.O. tout les autres. C’est pour ma part un chef d’œuvre, mon Miyazaki préféré et…vous ferez mieux de vous ruer sur le film plutôt que de lire ces lignes !!!!
STAR TREK de J.J. Abrams
Ce fut sans doute le blockbuster surprise de l’année. J’y ai cru à 100%. Des origines des héros de l’Enterprise aux paradoxes temporels multiples en passant par les incroyables batailles spatiales, le film inonde la rétine par sa générosité et sa légèreté bienveillante. Celui qui ne frissonne pas en écoutant le score de Michael Giacchino à un cœur de pierre. Seul bémol, un humour un peu gras et pas toujours bienvenu. Mais un défaut mineur pour ce monument de jubilation qui éclate la gueule à George Lucas avec ses pseudo derniers STAR WARS !
BRONSON de Nicolas Winding Refn
Voilà encore un film qui a le don de libérer nos pulsions impures. BRONSON devrait être tout ce qu’un bon biopic doit être. Pas « un film sur la vie de », mais une peinture, un morceau de pop 80’s, une invitation dans circonvolutions d’un esprit diaboliquement génial : Celui de Charlie « fuckin’ » Bronson interprété par un Tom Hardy génialissime qui donne envie de péter la gueule à tous les emmerdeurs du monde ! Un film drôle et énervé, servi par ce génie absolu de Nicolas Winding Refn. « It’s a Sin !!! It’s a Sin !!! »
GRAN TORINO de Clint Eastwood
Clint Eastwood ou un monument de classe pure et de jeunesse cinématographique à près de 80 balais. GRAN TORINO inspire le respect de la première à la dernière image. Un film de rue dur mais émouvant et profondément humain. Pas de respect uniquement pour Clint mais pour tous les êtres humains qui méritent leurs droits à ce même respect et à l’affirmation individuelle. Son dernier film, INVICTUS, est d’ailleurs une version épique de GRAN TORINO. C’est aussi l’une des meilleures séances 2009 pour moi, et la source d’un débat passionné et ému avec mes amis. Et cela n’a pas de prix.
THE BOX de Richard Kelly
SOUTHLAND TALES étant un film pour les extraterrestres, Kelly décide de revenir un peu à l’homme et son rapport avec (SPOLERS A GOGO !) ce qu’il y a « là-haut » dans ce film de SF mystérieux qui se replie sur nous comme un complot alien sinueux. Retrouvant la patine des films des 70’s à travers la HD (paradoxe ?), Kelly propose peut-être son film le plus accessible et donne envie de relire Matheson, Clarke, Aldiss et les autres. On est ébloui par Cameron Diaz, actrice en état de grâce à Kelly, preuve que la demoiselle est sous-exploitée. Un brillant conte du futur, d’une richesse littéraire folle.
20th CENTURY BOYS 2 : LE DERNIER ESPOIR de Yukihiko Tsutsumi
Tout en étant un film sympathique, le premier opus faisait tarder son point culminant, Tokyo détruite par un Mecha gigantesque. Mais le deuxième chapitre est bien plus profond. Moins d’action certes, mais un film qui développe davantage cette étrange société futuriste, dominé par ce fameux « Ami », version faux-cul de Big Brother. J’ai une grande affection pour Kanna, jeune héroïne qui synthétise tous les héros du premier film tout en continuant leur combat. Inoubliable est la dernière demi-heure, accumulation de climax spectaculaires mettant plus l’accent sur l’émotion que sur le pyrotechnique ou le digital. Adaptation réussie, ce deuxième opus se range parmi les grandes suites comme L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE ou LES DEUX TOURS. Un film d’anticipation brillant !
10) UN PROPHETE de Jacques Audiard
La presse s’est un peu emballé en plaçant les deux MESRINE au rang de chefs d’œuvre…Le PROPHETE n’était pas encore arrivé, c’est tout. Le film de Audiard est une œuvre sur l’ascension et le pouvoir, les thèmes classiques traités avec maestria par l’un des plus grands metteurs en scène de l’hexagone. Niels Arestrup et Tahar Rahim constituent un duo formidable tandis que la musique de Alexandre Desplat de faire battre nos cœurs continue. Le film de gangsters français n’a pas tiré toutes ses balles et l’arrivée du PROPHETE est messianique.
L’année 2009 aura vu d’autres films excellents comme EVANGELION 1.0, INGLORIOUS BASTERDS, WATCHMEN, LA ROUTE, THE PROPOSITION, SLUMDOG MILLIONAIRE, UNE AFFAIRE D’ETAT, DEMINEURS ou encore LES NOCES REBELLES Mais il faut choisir…
TOP 10 2009 Benoît Pannetier.
THE WRESTLER de Darren Aronofsky.
En un mot et demi, chef d’œuvre.
« Le Catch c’est comme le cinéma, c’est une question de mise en scène ». J.F.RAUGER
AVATAR de James Cameron.
En attendant la version longue, l’un des meilleurs films de SF de tous les temps. Sur trois points : sans doute l’écosystème alien, le plus réussi à ce jour. Une mise en scène truffée de séquences impossible à réaliser hier encore, bref une mise en scène qui pense directement sur le tournage les cadre et les mouvements de caméra dans une liberté totale avec les CGI. Une utilisation de la 3D démocratisée.
PONYO SUR LA FALAISE de Hayo Miyasaki.
Les dessins de notre enfance. La course d’une petite fille poisson rouge sur les vagues aux formes de poissons géants.
DISTRICT 9 de Neill Blomkamp.
L’un des fantasmes geek les plus abouti. Un bînome alien/humain inédit et bienvenu.
MORSE de Thomas Alfredson
Où comment faire l’un des meilleurs films de vampire avec style.
LA ROUTE de John Hillcoat.
Je suis une légende, en mieux… beaucoup mieux.
GRAN TORINO de Clint Eastwood.
Inspecteur Harry is back : « Go ahead, make my day »
Un dernier adieu, pour la dernière légende.
UN PROPHETE de Jacques Audiard.
Un condensé de mise en scène et de scénario qui reprend les meilleurs idées des films et séries de prison avec brio.
THE BOX de Richard Kelly.
Comme un épisode de Twiligth Zone (la quatrième dimension) dans un style classe et rétro. Un pari risqué mais tout simplement efficace.
INGLORUOUS BASTERDS de Quentin Tarantino.
Le style de Tarantino arrivé à maturité. Où comment sentir un cinéaste progresser au fil des années. Mais bon on préfère quand même BOULEVARD DE LA MORT hein !
TOP 10 2009 Romain Serir.
AVATAR de James Cameron.
Cette année, se fut le grand retour de la SF avec pas moins de trois grands films qui marqueront les esprits. Seul le départ de Dan O’Bannon rend la fête un peu triste. Sinon que dire d’Avatar si ce n’est que plus qu’une grosse claque, le film est une expérience que je n’oublierai pas de si tôt. Ne vous fiez aux apparences tout la rédac a kiffé mais il veulent faire croire qu’ils sont différent en ne le mettant pas numéro un.
INGLORIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino.
Le grand retour de Tarantino. Un cinéaste que je vénère, et un film attendu depuis fort longtemps que ce chère Quentin arrive à remanier à une sauce spaghetti toute différente que ce que ses soi-disant fans attendaient. C’est un peu la mode de cracher sur lui, pourtant le cinéaste n’a jamais été aussi proche d’égaler Léone dans le film. Voir même de le surpasser !
BRONSON de Nicolas Winding Refn.
La trilogie Pusher classait déjà le réalisateur comme l’un des grands cinéastes européens en devenir. Bronson enfonce le clou en prouvant que son cinéma peut-être tour à tour viscérale et réflexif. Un tour de force que seul les Coen pouvaient alors se permettre. Mais eux ils étaient deux.
FUNNY PEOPLE de Judd Apatow
Judd Apatow signe ici son oeuvre la plus touchante. Un film certes drôle mais hanté d’un pessimisme rare et d’une réflexion sur la vie et la mort avec une franchise qui fait froid dans le dos. Une œuvre forte qui m’a mis k.o un bon moment. John Hughes pouvait donc partir tranquille.
DISTRICT 9 de Neill Blomkamp.
Si Avatar n’était pas sorti cette année. District 9 aurait été à la tête du classement. Dommage car ce film de sf a comme fermé le dernier siècle et ouvert le cinéma de genre à monde nouveau. Celui où la culture cinéphile et vidéo ludique se mêle pour donner naissance à des trips aussi couillus que profondément humain.
GRAN TORINO de Clint Eastwood.
Parce que Clint…. c’est Clint !
L’ATTAQUE DU METRO 1,2,3 de Tony Scott.
Parce que Tony Scott fait depuis déjà longtemps de bien meilleurs films que son frère rangé au rang de publicitaire pour cinéphile bloqué à Blade Runner. Son dernier opus, remake ambitieux malgré ses quelques failles scénaristiques, nous renvoie presque dans les années 90 où 2 hommes pouvaient encore être en tête d’affiche s’en se rouler des pèles.
MAX ET LES MAXIMONSTRES de Spike Jonze.
Parce que Tony Soprano joue une peluche géante hypersensible et colérique. Et qu’en plus c’est beau.
UNITED RED ARMY de Koji Wakamatsu.
Un film difficile qu’il se doit d’être salué pour sa radicalité, et le talent de son auteur qui des années après une centaine de pinkus, prouve que ce n’était donc pas les fesses des japonaises, qui faisait de lui un grand cinéaste. Même si parfois ça allégeait bien l’histoire sans en rajouter…
THE CHASER de Na Hong-jin
Le meilleur film noir de l’année est un premier film. Et ça fait mal !
TOP 3 rédaction
1.Avatar
2. District 9
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3. Ponyo/Bronson